Pour Grand-Papa
Ça fait maintenant quelques mois que mon grand-papa est parti au cieux, et un de mes plus grand rêves à date c’est accompli dans les environs de son départ.
Pour connaitre l’importance que ont ces deux liens, il faut savoir que mon grand-papa était un grand homme, comptable, qui était particulièrement doué en relations publiques. Chaque fois qu’on sortait avec lui, on s’arrêtait souvent car il croisait souvent des gens qu’il connaissait, ou qui le reconnaissait. De quoi dire qu’il avait une très bonne réputation, un charisme chaleureux, et un coeur bien vaillant.
C’est lui qui m’a dit dès que j’ai commencé à travailler qu’il est important d’économiser, et d’apprendre à investir. Et grâce à mes épargnes que j’avais mis de côté pendant ma vie corporative, j’avais un bon coussin pour me lancer en entreprise.
Une histoire de côté; mon entreprise porte mon nom de famille, son nom de famille en fait, par ce que sans l’appui, l’amour et la sagesse de ma famille, je ne suis pas moi. Tout simplement.
Chez mes parents, la radio était souvent, sinon toujours, allumée au poste de Radio-Canada. Mon père était journaliste, il se tenait à l’affût des nouvelles, et c’était souvent un sujet de conversation en famille. Donc sans savoir comment, j’inspirait un jour d’être à la radio.
La vie ne cesse de m’épater, car par un chemin indéterminé, j’ai travaillé pro-bono comme styliste et assistante réalisatrice sur une belle campagne publicitaire à Montréal pour un cabinet d’avocats qui travaillaient sur un dossier qui me passionnait: les droits immigratoires. Lors du lancement de cette campagne j’ai croisé la mère d’une des avocates qui m’as mentionnée qu’elle connaissait mon oncle car ils avaient travailler ensembles. On a eu une belle conversation, et notre histoire semblait terminer là.
Il est maintenant 2 ans plus tard, et au début de l’année elle m’as contacté pour en connaître un peu plus sur mon domaine. C’est là qu’elle m’as mis en contacte avec Rose Nantel, animatrice à Radio-Canada, qui quelques mois plus tard me contacta pour me faire passer une entrevue, sur le poste qui jouait toujours chez nous. Le poste qui m’as vu grandir, la grande radio avec grand prestige pour lequel j’avais un grand rêve sans jamais savoir comment j’allais le réussir. Toute une dividende.
Par contre, pendant la semaine que mon épisode fût lancé, j’étais en va et viens entre Montréal et Ottawa. Grand-papa allait pas mal, mais il allait pas bien. Il est parti rapidement dans un sense, et avec peu de souffrances.
On était là, la famille Bousquet; nous l’entourions, nous l’aimions comme nous savions comment faire, comme il nous a enseigné. De plein coeur, avec des histoires et des chansons. Je crois que par bout on s’en rendait même pas compte qu’on marmonnait des hymnes, c’était comme pas intentionnel, tout comme quand il jouait le piano juste parce qu’il passait en avant.
Mais bon, tout ça pour dire que j’ai enfin le courage de partager ces extraits avec vous, après avoir grandement remercier en privé le grand homme que fût mon grand-père. Voici une petite partie de sa légacie que j’ai le plaisir de partager avec vous.
L’entrevue est coupé en 3 segments, qui faisait partie de l’émission Les Matins D’Ici. Le segment Culturel met en avant les carrières de l’ombre, dont ma carrière en arrière scènes de production comme styliste et costumière.
Voici les 3 segments:
1re partie
2e partie
3e partie
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Merci de me lire, de m’écouter, et de m’appuyer.
La petite-fille Péruvienne du grand Yves Bousquet.
Camila Bousquet
